Violaine
Fayolle
16 Rue de Kerlouano
56100 Lorient
France
- 0621530199
16 Rue de Kerlouano
56100 Lorient
France
Née en 1981, Violaine Fayolle, artiste morbihannaise, s’engage en 2009 dans la gravure sur bois. Après un travail sur plusieurs séries autour du monstrueux et de la norme, elle crée en mars 2014 une nouvelle espèce d’oiseaux hybrides : les désailés. Il s’agit d’oiseaux possédant des ailes mais elles leur sont malheureusement inefficaces pour le vol.
Violaine Fayolle participe à des expositions collectives et biennales de gravures, à Toulouse ou Morhange, au Tatarstan en Russie, en Italie, au Brésil par exemple au Musée de la xylogravure à Campos do Jordao, à Morsure l’été 2021 à Fouesnant. Elle expose personnellement à Gallix (Paris 9e), dans le Morbihan, à Arzon, Sarzeau, Quimperlé, ainsi qu’à l’artothèque d’Hennebont et à Montréal (mai 2019) et à Québec (mai-août 2019). L’ensemble des Désailés est aussi présenté au centre culturel de l’Hermine de Sarzeau en mars et avril 2022. Elle se voit confier le commissariat de l’exposition Morsure pour l’été 2022 à Fouesnant.
Elle se met en scène dans un spectacle, Les désailés tombés du nid, où elle incarne sa propre désailée pour expliquer comment elle est devenue artiste plasticienne, entre expression théâtrale, danse et peinture, accompagnée d’un trio de musiciennes. (Grain de Sel à Séné – Novembre 2021)
Elle intervient très fréquemment auprès de scolaires, entre écoles primaires et lycées pour accompagner les élèves dans des projets de création de livres, de théâtres de curiosités, de spectacle sous la forme de Kamishibai. Elle transmet la technique de xylo et linogravure lors de stages à son atelier, lors de médiations autour d’expositions ou au Musée de Pont-Aven.
Les désailés, ces drôles d’oiseaux, privés d’une partie de leur nature, doivent alors trouver un autre sens à leur vie. Métaphores des humains parfois désorientés face aux mutations du monde contemporain, les désailés naissent de croquis naturalistes réalisés dans ses carnets de dessins à partir de matériaux divers récoltés çà et là et d’objets naturels d’origine végétale, animale ou minérale. Leur habitat est la pénombre, le noir de l’encre ou encore une forêt étrange dans laquelle ils errent. Depuis leur galerie de portraits, les ancêtres regardent avec plus ou moins de tendresse les rejetons qui se débattent pour vivre.