Olivier
Boivinet
18 Rue Leyronneire
33100 Bordeaux
France
- 0676501804
18 Rue Leyronneire
33100 Bordeaux
France
Né en 1959 à SAINT CLOUD (Haute Seine). Aquitain et Bordelais depuis 1979, pour mes études universitaires. Pratique les arts plastiques et de la musique depuis mon enfance.
L'itinérance créative est ma motivation. Simultanément un itinéraire, comme un chemin tracé, choisi par avance et une errance induite par une recherche du hasard. J’aime raconter des histoires, faire partager des états, des atmosphères en utilisant la technique de la gravure et plus particulièrement la collagraphie.
La collagraphie me permet d’aller plus loin dans ma créativité en explorant tout le travail du relief, de la couleur, et des matières associés aux différentes techniques d'impression. C’est un cheminement exploratoire qui m’amène à rechercher, à découvrir et à apprivoiser la plaque collagraphique, avec ce temps d’attente sur le rendu final, l'estampe, propice à la réflexion-création.
Lors de la présentation de mon travail, ma volonté est de proposer un univers mêlant écriture, graphisme et environnement sonore afin de mieux partager mon intention artistique.
Les tisserands de l’eau, lors de la saison des récoltes odorantes, tissaient un paysage lacustre fait de rizières et de vergers le long du delta du fleuve UT. Mais lorsque venait le temps des pluies diluviennes et des grandes marées, la contrée disparaissait sous les eaux mélangées et commençait la transhumance du peuple du delta vers les cathédrales de bambou. C’était la saison des âmes errantes.
La lente montée des eaux.
Année après année l’eau gagnait sur les terres du delta.
Perpétuel recommencement, les digues ne tenaient que la saison des cultures.
Année après année, les grandes marées et les pluies diluviennes érodaient un peu plus les terres, laissant vergers et rizières englouties à jamais dans les délaissés d’eaux mêlées.
L’histoire qui s’en dégage est la lutte des hommes contre la montée des eaux, leur adaptation et la fragilité de leur vie face à l’éternel recommencement. Parce qu’ils vivent en ce lieu, ils ne peuvent que reconstruire ce qui a été détruit, en sachant que cela ne sera qu’éphémère.