22, rue Agnès Sorel
94130 Nogent-sur-Marne
France
CHRISTEL VALENTIN est née en 1970 à Lyon. Elle vit et travaille à Nogent-sur-Marne depuis 2000.
Ces oeuvres sont dans les collections de la Fondation Renaud, Le siège social d’Orange, Nexity, dans les collections de la galerie Schumm-Braunstein, de la galerie Françoise Besson et dans des collections particulières. Elle a fait des expositions en France, aux États-Unis et en Chine.
FORMATION
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1994 : DEA de Muséologie : C.N.A.M. Paris
1993 : Maîtrise d’Arts Plastiques (mention TB), Université de St.-Étienne
Christel Valentin est peintre et dessinatrice. Elle a également collaboré à la création de livres d’artistes avec Michel Butor, notamment. Son parcours artistique associe questionnement existentiel et exploration technique.
Son travail actuel parle de fragilité, de point d’équilibre et de basculement, d’économie de moyen comme acte de résistance, de dynamique de la résurgence. Il évoque ce qui est à l’œuvre autour de nous et nous interroge sur les aléas qui façonnent l’existence et forgent sa résilience. Il donne à voir ce qui, dans le chaos du changement climatique, va se réorganiser en une écriture du vivant sensible et vibrante, un dessin qui documente des paysages sur le point de disparaître avant de recomposer une nature à l’aube de sa renaissance.
« Christel Valentin opère en séries. S’arrimant à un motif, elle en scande les modulations, en dissèque les contours, en élime la matière, en creuse les taches de lumière, en évacue les ornements superflus. Jusqu’au-boutiste, elle ne s’arrête que lorsqu’elle estime que l’image lui a tout livré. Alors, il ne reste « presque rien ». C’est ce résidu, cette essentialité, qu’elle interroge à travers diverses techniques picturales qu’elle met au point au plus proche d’une matière naturelle (cendre, eau, poudre de fusain). Portrait gratté jusqu’à l’effacement, méduse liquéfiée jusqu’à la transparence, nuée d’étourneaux envolée grâce au plus simple des motifs, forêt agonisant sa perte dans la cendre. »
Julie Chaizemartin – critique d’art
« Le dessin de Christel Valentin est perçu comme une métaphore, celle de l’être humain jeté dans le monde d’aujourd’hui. Questionnement existentiel qui rejoint celui de l’acte de dessiner. »
Lydia Harambourg – La Gazette de Drouot
